Le Complot, c'est Nous.




L'histoire du coup d'état trouve sa source dans celle de l'état. C'est ce retour des sources, à la façon de Lanza del Vasto, que nous entreprenons, et comme un fleuve se divise avant d'entrer en mer nous approcherons par divers chemins.
L'état moderne s'initie dans les derniers règnes capétiens et se fonde dans le jacobinisme, la révolution française affirme la dépersonnalisation du pouvoir (malgré le retour du refoulé napoléonien) en tuant le roi à la façon mahométane. C'est cette dépersonnalisation qui crée l'idée du coup d'état, ainsi le coup de force est une idée essentiellement contre-révolutionnaire. C'est pourquoi toute véritable insurrection est d'essence monarchiste.
Remontons donc ce courant vitaliste. D'abord la Vendée premier terrain de lutte a donné des saints à la cause, dernières figures du Chevalier Très Chrétien, ses chefs furent les premiers anarchistes de droit divin. Cadoudal emboîte le pas superbement ; comme le roi guillotiné symbolisa la rupture de la tête et du corps de la nation, Cadoudal symbolisa dans sa décapitation la rupture du corps et de l'âme du peuple de France. C'est sous le patronage de ces géants que tous les véritables partisans du coup de force se placent. Le mouvement se continua avec les Ultras - qui plus royalistes que le roi traduisent bien le dilemme qui ne cesse de se poser à l'idée monarchiste - et avec les collectivistes Proudhoniens ou Fouriéristes - acquis à Hegel - (1). L'Action Française portera ce dilemme longtemps, la mort du comte de Chambord ne simplifia pas la question, bien que le comte de Colleville essaya de théoriser une logique orléaniste celle ci ne s'imposa jamais. On voit d'ailleurs dans l'œuvre prolifique du comte de Colleville un glissement vers une royauté ultramontaine radicale qui ne s'est jamais infirmée, en effet ne met-il pas plus de cœur à faire l'éloge de Pie X ("Pie X intime") que des Bourbons ("Carlos 1er intime") ou des Orléans ("Le duc d'Orléans intime") ? Dans cette logique, le contre-révolutionnaire contemporain se place volontiers sous la royauté du Christ, éternel Grand Monarque, refusant à la république plébéienne le droit d'édicter des devoirs. L'anarchisme se présentait devant les fonts baptismaux. Un des prêtres de l'insoumission radicale sous une gouverne transcendante, Georges Bernanos, s'inscrit dans cette généalogie en dédicaçant  La Grande Peur de Biens Pensants à Maxence de Colleville (2), pour aboutir avec Les Grands Cimetière Sous La Lune au tournant libertaire que nous décrirons. Tandis que l'idée légitimiste se perdait avec De Gaule lors qu'il renonçait à l'issue de la guerre, sous le contrepoids des communistes hégéliens, à appeler le comte de Paris au secours de la France, à l'autre extrémité du spectre se formaient les mouvements autonomes. Pierre Boutang, fier camelot du roi, fils fidèle de Bernanos, abreuve d'une voix mystique les royalistes et donc les anarchistes : insoumission intime à un ordre injuste, prophétisme biblique de la royauté dans une incantation presque païenne à ses racines, place de l'homme dans l'univers et sa relation politique à la nature, esquisses d'une Ecologie Directe. Or, un des fils de Pierre Boutand, aujourd'hui écologiste rangé au sein des Verts, Yann Moulier-Boutang fonda la revue Camarades qui enfanta le suscité mouvement dit autonome. Quelle belle Logique ! Le mouvement autonome se place dans le cadre du terrorisme européen des années 70, terrorisme éminemment politique et libertaire, mystique encore. Sortent du mouvement autonome comme de la cuisse de Jupiter les Noyaux Armés Pour l'Autonomie Populaire, Action Directe, Florence Rey, les alter-mondialistes, jusqu'au Parti Imaginaire de Julien Coupat ou Tiquun. Tous sont disciples de Maurras et de son Si Le Coup De Force Est Possible, le sachant ou non. Il y eu des interférences durables avec la philosophie hégelienne qui ont créé des zones de turbulence nihiliste. Nonobstant, cet écueil c'est éteint avec la conversion de Ilich Ramirez Sànchez dit Carlos (3) ou celle de Benny Lévy, brève flamme noire dont le profond souffle de Léon Bloy eut raison ; quelques flammèches éparses encore vacillent : laïcisme et paganisme.
Nous voyons donc bien la convergence des luttes qui se résout dans un compromis Inter-nationaliste, de fait il est cohérent que le peuple cadoudalien et la monarchie chrétienne se retrouvent.
Nous voici à ce moment, le peuple très chrétien de France tient encore la barre, sa fidélité évangélique ferait pleurer n'importe quel dramaturge, ses fils sont encore là, droits et fiers portant le Christ, les autonomistes de la cause du peuple n'eurent jamais autant raison, le capital asservit l'homme, le capital est le Totalitarisme, la Nature appelle intensément ses enfants à la dignité et la réconciliation. Tous ces points du spectre convergent sur la république française et ses ultimes fruits déliquescents.

(1) Observons des parallèles fortuits : Fourier, Hegel et Cadoudal naissent dans la même année, Fourier et Cadoudal se battent tout deux avec les contre-révolutionnaires, l'un à Lyon, l'autre en Bretagne, Fourier et Proudhon tous deux Franc-Comtois naissent à Besançon, Hegel et Proudhon, franc-maçons célèbrent la révolution française, Cadoudal et Fourier y virent rapidement soit une trahison, soit une idée bourgeoise trouvant sa solution dans l'esclavage humain par le règne du profit. De durables inimitiés se nouèrent là.
(2) Maxence est le fils de Ludovic, l'auteur entre autres de Pie X intime, La Question monétaire et la frappe libre de l’argent, L’antisémitisme et les Droits de l’homme, Bernanos dédicace : "à Maxence de Colleville, en mémoire des grands rêves de notre jeunesse / que la vie a humiliés / mais que nos fils vengeront peut-être demain".
(3) Au début des années 90, de jeunes anarcho-solidaristes lyonnais, futurs ex-camelots, recouvraient les rues de la ville de bombages : "Libérez Carlos". 



Mobilisation Générale




Il faut prendre à rebours la mobilisation, prendre à rebours nos engagements et nos espoirs.
Sommeille en nous l'idée du coup de force.
Sommeille en nous une mythologie des tentatives contre-révolutionnaires, une forme de monarco-fascisme ou d'anarco-royalisme qui fit de nous les fers de lance d’une caste d'aristo-zup, sorte d’élite fondamentaliste et irrécupérable.
Sommeille, avec cette mythologie, un langage à la fois romantique et systématique, volontiers violent, provocateur, cinglant, esthétique et précieux dans une poétique de l’ordre et de la force.
Sommeille notre jeunesse qui s'en va, jeunesse à tout asservie dans un vide où nous semblait habiter la fin d’un monde. 
Sommeille aussi les récits et les légendes, l'histoire et la vertu, les paysages de l'enfance et la camaraderie…
Comme sur une braise le temps a soufflé et la braise a consumé le bois nouveau.
Nous avons cru un instant encore aux sursauts de chouans portant des casques de moto et des blousons saillants, aux armes qui ressortaient des malles, aux marches festives, à l'odeur de la poudre, chevauché fantastique, mais aussi au réveil d'un peuple et à sa réconciliation. 
L'espoir s'extériorisait, nous étions suivis par la foule, nous qui avions, « depuis toujours » raison, nous qui avions tant crié dans le désert tout confort de nos milieux privilégiés. Comme une bouffé d'air que nous pensions pouvoir enfin convertir en tornade dévastatrice… Reste en nous à jamais les traces de ces cris que la vigueur de notre jeunesse lança, reste à jamais cet espoir de voir s’effondrer la République du mensonge…

Il faut prendre au mot l'action. Peser les fruits. Mesurer leur taux de sucre. Bien pâle récolte dans notre champ.
Dans une certaine mesure beaucoup sont entrés dans leur vie comme un secours temporel, le lieu de l'homme intérieur. Chacun à défini sa forme de sainteté pour marcher droit dans ce monde. Et cette voie, souvent celle de la famille et de l’Eglise, est centrée sur la maison puisqu'ailleurs c'est la sauvagerie. Puisque nous ne pouvions rien faire que prier, et travailler au détail, être parcelles, nous avons envahi le présent, bien pauvrement dans le réel.
Nous étions des réfugiés : notre refuge, l'intimité et la famille, la transmission. Il faut aussi comprendre cela comme le déclic, ce pourquoi la bonne vieille France s'est levée.
Notre for intérieur à cru voir s'ouvrir une porte où l'espoir qui est esprit s'est emporté.
Nous avons en nostalgie le grand geste libérateur.
Nous avons en nostalgie le coup de force du Christ.
C'est ainsi.
Et que faire.
Retourner à notre jardin et au secours de la maison, à nos vocations.
Ou vouloir à nouveau se préoccuper du monde et agir dans une perspective politique. Voulons-nous sortir de chez nous et battre la campagne ?
Nous prenons-nous pour des soldats du Christ ?
Est-ce une mobilisation ?
Le début ou la fin ?

Essai pour reprendre son souffle



Les temps qui viennent de passer nous laissent assis sur le pavé et méditant. Nous avons marché, courru dans Paris, nous avons espéré et nous espérons encore voir ce vieux monde s'écrouler, monde vétuste et sans joie comme nous le chantions à vingt ans. Nous avons respiré les fumées âcres de la République, nous avons pleuré sous son poison mais aussi d'émotion. A l'heure ou plus rien n'existe, où pour quiconque la modernité entraine l'humanité dans sa chute, où le régime et les systèmes semblent si bien installés sur un pouvoir d'illusion médiatique diablement efficace, à l'heure où le sombre désespoir venait encore frapper et flageller notre conscience, à cette heure du vide, l'espérance est venue nous reprendre, la providence nous fit remonter dans sa barque. Telle cette loi immuable des enfants de Dieu, tel Israël, c'est toujours au bord de nous même que nous sommes sauvés.

Que dire alors des temps passés : que tout en nous y fut aspiré, notre intelligence et notre espoir, notre bêtise et notre désespoir. Que pour la première fois depuis longtemps nous avons été compris ; oui nous sommes fascistes, oui nous sommes monarchistes, oui nous aspirons au chaos, oui nous sommes ultra-violents, oui nous sommes homophobes, oui nous voulons renverser la table, oui nos sommes fous et fanatiques, oui nous sommes racistes, oui nous sommes alcooliques, drogués, oui nous sommes la somme de dégoûts lâches du monde, oui nous avons dans nos sacs des barres de fer, des bombes que à la première occasion nous lancerons sans frémir au visage de la gentillesse. Oui, bien sur nous sommes tout cela et plus encore que nous ne pouvons avouer.

Nous avons été compris plus que jamais car nous avons été aimés tel que nous sommes, Providence nous donna d'être cela que nous fûmes en paix, nous prenant par la main et elle nous fît voir ce qui se jouait derrière le rideau des apparences : un immense amour, un amour pauvre, un amour d'enfant.

Assis sur le pavé froid et humide, la rage et la colère nous ont quitté mais aussi la lâcheté et l'indifférence. Notre radicalité a changé, a mué, nous avons laissé les oripeaux des costumes que nous endossions, nu face au monde nous sommes décidés à entrer dans la seule lutte, la lutte totale, la lutte de la lumière contre les ténèbres.
Rien de moins car nous aimons à rire.

Lorsque plus rien n'existe...




Téléchargez votre blague à tabac pour fumer en paix



Merci au Capitaine Ten


"Lorsque plus rien n'existe, tout devient possible !"

Une urne trop pleine




Entends-tu François
Le pas lent qui au loin se rythme,
En s’approchant, s’organise ?
Entends-tu sous tes fenêtres
La foule immense et dense
En générations verticales :
Pères, mères, enfants, grands parents,
La France dressée, une, indivisible,
Accrochée à son oriflamme ?
Entends-tu la France éternelle
Que l’âge n’a pas flétrie,
Féconde et joyeuse,
Ferme et puissante
Accablée et digne ?
Vois-tu, entends-tu,
Derrière  les riches rideaux
De notre majestueux palais,
Le peuple haut les cœurs ?

« Comme une onde qui boue
Dans une urne trop pleine » ?

Malheur à vous qui n’entendez pas !
Malheur à vous qui ne voyez pas !

D’un côté la France, de l’autre un parti,
Une clique d’apatrides  qui née en son sein
Fit jadis l’odieux serment de la détruire,
Etape après étape, d’anéantir en son  temps
Tout ce qui la fit belle et forte,
Grande, sereine et universelle.

D’un côté des familles, de l’autre des blindés
D’un côté le réel, de l’autre les diktats
D’un côté la nature, de l’autre l’homme-dieu
D’un côté la règle, de l’autre la force aveugle
D’un côté le Printemps, de l’autre la nuit sans fin des darkrooms
D’un côté le peuple, de l’autre les despotes

Toi, petit Président de circonstance
Président en solde et à la solde LGBT
Tyran des chambres à coucher,
Toi, Valls-euses molles,
Petit chef vantard,
Petit menteur tout raide dans tes bottes,
Toi, petit préfet besogneux et ambitieux,
Vous casseurs à lunettes
Tout retranchés dans nos palais,
Trouillards, la peur au ventre,
Vous tous petite vermine,
Vulgaires raquetteurs en bande,
Maquereaux institutionnels,
Manipulateurs de suffrages,
Torche-culs des cabinets ministériels,
Ce dimanche
Vos culottes étaient trempées,
Vous avez paniqué !
Car la beauté vous fait horreur,
La hauteur vous fait vomir,
La vérité est pour vous un scandale.


Malheur à vous qui n’avez pas entendu !
Malheur à vous qui n’avez pas vu !

Petit François,
Sous tes fenêtres restées sourdes,
Devant tes lunettes Prada,
Tes sbires ont gazé les enfants
Tes flics ont piétiné le drapeau
De cette France incontournable.

Devant toi la Police
Transformée en milice partisane
A gazé aveuglément ton peuple et reculé en prime !
Matraqué  largement tes enfants et reculé encore !

Malheur à toi qui n’entends pas !
Malheur à toi qui ne vois pas !

Mais les dés sont jetés,
On n’arrête pas le Printemps,
Les Champs Elysée ont été pris !!!!
Comme une préfiguration de ta défaite totale.

Alors, malheur à toi petit François
Car déjà ce soir,
Alors que la nuit recouvre ta honte,
Aux yeux du monde entier qui a vu
Tu  n’es plus rien que ce que tu défends
Un despote des chambres à coucher!
Le tyran des backrooms !



L'affiche

Loisirs créatifs :




Demain, dimanche, à l'heure où la sieste est de mise nous affronterons un état acculé. Dans la rue, aux péages, sur le pont de l'Alma, sur les avenues, ses séides, tremblants, essayerons de nous empêcher d'avancer. 
La rue nous appartient, Paris nous appartient.
Aucun des valets ou des îlotiers de la République de l'Enfer ne pourront nous défendre de faire preuve de courage, nous ne craignons pas leurs coups que depuis trop de temps nous encaissons. Aujourd'hui nous avons la tête dure !
Demain vous découvrirez la violence qui agite le bras et le cœur des hobereaux normands, du métallier d'Alsace, du vigneron occitan, du peuple parisien, des méditerranéens, des bourguignons, des Lyonnais, des étudiants et des paysans, des pères et des mères de familles, des ghettos, des travailleurs, de la France que vous avez tenté d'empoisonner.
Nous serons là, demain, devant vous, armés jusqu'aux dents, armés de notre foi en la vie, du mobilier urbain, de muscles, de notre intelligence  et du nombre qui vous submergera.
Nous ne venons pas faire de la guérilla ou des razzias dans les vitrines, nous venons pour la guerre que vous nous avez déclarée.
Nous serons partout, en avant, derrière, sur les côtés ; des quatre points de l'horizon nous marcherons sur vous.
Alors toi frère gendarme ou garde mobile, garde-toi de nous ralentir, nous n'avons aucune acrimonie contre toi, laisse-nous simplement avancer vers notre but.
Demain, qui ne sera pas avec nous sera contre nous.
A ceux qui seront inévitablement bloqués, nous donnons la consigne : ne restez pas sur place, avancez, si vos bus sont arrêtés, descendez ! regroupez-vous et AVANCEZ, nous nous retrouverons !
Si une rue est fermée, prenez les rues adjacentes.
Que chacun retienne que nous sommes plus forts, plus nombreux, plus ardents que les légions que l'on nous oppose.
Nous en appelons à la violence des cœurs.
Violence, viens à nous, possède-nous, mais garde-nous de l'aveuglement laisse nos esprits agiles et clairvoyants.
Donne nous la force de combattre, protège les nôtres des coups de l'Adversaire.



Correctif langagier

Nostra culpa, l'enthousiasme nous a emporté ;
et peut-être même les mots auraient dépassé notre pensée ?
Certains se sont émus d'un semblant de brusquerie
or nous ne voulions générer aucune inquiétude 

Voici une nouvelle formulation qui nous l'espérons rassurera tout un chacun :


Nous demandons à chacun de ne tenir aucun compte de nos errances passées
et de l'innocent soutien que nous avons pu apporter à de dangereux extrémistes.




Le But



C'est la charité qui anime notre espérance.

Nous posons le constat sidérant et merveilleux : un million de personnes dans la rue renversent un régime, en l'occurrence la République.
C'est très simple, et comme le six février 1934 ce sera sur la Concorde.

Nous avons raté le 6 février, nous ne raterons pas le 24 mars 2013.

En 34 le mot d'ordre était "à bas les voleurs", il était anecdotique.
En 13 le mot d'ordre est "à bas la loi Taubira", il est anecdotique aussi.

De la concorde partirons au moins deux groupes, l'un vers l'Elysée, l'autre vers le palais Bourbon. Cent mille personnes, quelques milliers de décidés, les enfants peuvent venir, il n'est pas d'âge pour se battre, il n'est pas d'âge pour mourir.

Les forces de l'ordre nous laisserons passer (c'est un conseil) et pour la plus grande joie de TOUS la république française gésira dans le caniveau le 24 mars au soir. Nos morts seront des saints.

Ne manque qu'un chef mais nous croyons en la Providence.

Retrouvons-nous donc le 24 mars, à Paris, l'occasion ne se représentera peut-être plus, et nous n'irons pas à l'imprimerie !

Merci à : http://lemeutepourtous.canalblog.com/



Etat des Lieux II




Ils ont volé notre mémoire et disloqué nos familles,
Ont répandu notre sang dans les bourbiers du monde, 
répandu l'amnésie et l'apostasie.
Ils ont souillé un peuple qui fut fier,
souillé nos races mêlées à la molle monnaie.
Ils ont éparpillé nos communautés pour des châteaux en Espagne,
Au nom d'idéaux déjà oubliés avili les âmes.
Ils ne nous ont pas laissé enterrer nos morts
dispersant la veillée funèbre
pour vendre nos domaines.
Ils ont enchaîné nos enfances aux goulags.
Ils ont enchaîné nos pères aux doutes
qu'ils semaient dans le vent de l'histoire.
Ils ont cloîtré nos mères pour servir le capital.
Ils ont vendu nos sœurs aux premiers venus
et achevé nos vieillards pleins de sages délires.
Ils ont fermé les anciens chemins,
brouillé derrière nous les pas
et effacé les étoiles.
Ils ont profané nos maisons et nos temples,
tué nos amis et nos maîtres bien-aimés.
Ils ont détruit la nature qui nous aimait,
Brûlé nos espaces et réduit nos champs.
Ils ont arraché nos insignes, violé les coutumes.
Ils ont enfoncé les portes de nos villages
emportant les vaillants et la nourriture
pour tenir le siège de nos cœurs.
Ils ont effacé les traces de leurs forfaits
et nous ont accusés de leurs errances.
Ils ont violé nos consciences 
par goût de la souillure et du vice.
Puis nous ont laissé abattus sur le bitume
de cités inconnues, lavés de nos fautes.











Le droit c'est carré

Dans la cohérence de notre Mesure XV nous vous proposons de soutenir le bons sens en signant
UNE PETITION !
La pétition de Bienheureuse Décadence :




La France serre les fesses


Une de nos équipes c'est rendue ce week-end à une manifestation.
Par malice nous avons utilisé à notre fin la tribune offerte en échangeant les banderoles du cortège.
De la sorte près de six millions de personnes ont défilé sous notre bannière !



Exégèse de la Meute



La meute a ceci de différent d’une foule moutonnière qu’elle s’organise de manière mystérieuse autour d’une cible sans laquelle elle n’existe pas. La meute est faite pour lapider et bannir, elle est une et indivisible et répond à un appel, l’odeur du sang, l’appel de la chasse à mort. Sa cible, aujourd’hui et depuis trois siècles, n’est autre que notre civilisation catholique, celle des monastères, de l’université et de l’école, des hôpitaux, celle qui trouva toutes ses origines, tous ses principes, toutes ses ressources et tout son génie créateur en Dieu seul, Dieu le Père, notre Père, le Père de chacun et celui de la France universelle. Voici contre quoi elle s’unit sauvagement, voici contre quoi est lachée sa bande d’apprentis sorciers bouffeurs de curés qui fait commencer l’histoire de France en 1792, dans le sang, avec l’assassinat de Louis XVI et le génocide des Vendéens. 
Sortant en boucle comme un credo le prêt-à-penser longuement mûri et fermenté dans les abattoirs du réel que sont les loges de la république, là où ce ne sont plus des hommes qui portent un tablier de cochon mais des porcs qui se déguisent en hommes, évitant à tout prix le bon sens que commande la raison pourtant élevée au rang de déesse dans leur parodie de temple, la meute ainsi menée s’effarouche et fond à longueur de journée comme un troupeau de petites putains surexcitées à la vue lointaine du coin de la soutane d’un bon prêtre catholique.

Elle se trouve ainsi dans une curieuse ambivalence, entre vieille haine sans-culotte et fébrilité marquée par des fanfaronnades de cour de récréation contre l’Eglise qui dans les faits pourtant ne représente aujourd’hui quasiment plus rien. Fébrilité républicaine due au fait que sans l’Eglise, sa cible, la meute lancée perd tout bonnement sa raison d’exister et avec, toute sa substance, n’ayant su d’une part que copier et plagier honteusement ce que l’Eglise avait fondé en tentant d’y extirper Dieu et d’autre part ne s’étant constituée que négativement contre Elle.
Au fond, la république grande organisatrice de cette chasse ne fut jamais capable d’inventer, de créer ou d’apporter quelque grain de lumière au monde ; génie créateur et civilisationnel qu’elle n’a jamais, ni su, ni pu faire naître, faute de cœur, faute d’âme, faute d’esprit dont elle décida dans un délire insensé d’orgueil et de vanité de se séparer définitivement en déclarant une guerre à mort contre le seul Créateur de toute chose bonne et belle, contre Dieu lui-même.

La meute, tellement dominante aujourd’hui devient  hystérique à sa tête et ceci paradoxalement par peur pure et simple de disparaître. Incapable de créer et dépourvue d’ennemi pour la conforter, elle en fabrique et se déchaîne toute seule dans sa bouillie informe de bon sentiments, moyen sournois de faire avaler au bon peuple son caca-prêt-à-penser, en éclaboussant les abords d’anathèmes anti-raciste, anti-fasciste, contre l’homophobie, anti-antisémite, etc. en  traquant, listant, invectivant, épurant son champ de tout ce qui ne lui ressemble pas, c'est-à-dire de tout ce qui produit une idée, donne un sens et se projette dans la verticalité…
Notre France se trouve donc submergée sous ce torrent furieux et nourri de petits professeurs soixante-huitard, athées gauchistes très très bien pensants, comiques plein la gueule de lieux communs insondables, acteurs de comédies dramatiques ou de séries télé pour France Télévision dramatiquement plate et confite de conformisme à faire pâlir un bourgeois lyonnais du XIXème, chanteur marronnasse et richissime, grand prêtre du cosmopolitisme, tout planqué quand il s’agit de payer l’impôt et d’assumer les trois idées qui se battent en duel dans son bocal fumeux de rastaquouère, intermittents en tout genre, sorte de Rimbaud ratés et prétentieux, à moitié défoncés, faiseur de monde, faiseurs de films, piliers des bistrots branchés, tout bien nourris, tout bien au chaud, littérateurs de lavomatique, gouinasse de la forêt, philosophe à poupées Barbie, lanceurs de pétitions merdeuses comme d’autres lancent des fatwas, journaleux plus petits que la télé qui sodomisent l’objectivité et l’honnêteté intellectuelle à longueur d’infos continues, prêcheurs en costard ultra mode et idéologues auto-promus éducateur des salles plouks et des paysans terreux, faux rebelles tout en noir dont le seul fait d’arme héroïque tant il est  visionnaire fut de traiter pendant cinq ans sarko de facho, vieux schnock indigné, résistant des bacs à sable bien trop vivant, bien trop propre pour que cela ne soit pas louche, communistes à tasse de thé vert s’il vous plaît, verte à face de truie et petite beurrette sans sel, ministres des salopes et des enculés, point zéro de la civilisation, laïcardes en nouveau clergé anticlérical, bobos humanitaires de pas trop loin dans la misère, sorte d’enfants uniques, enfants rois, tout chouchoutés par maman, chialant devant la réalité comme des mouflets à qui on aurait confisqué leurs Gameboy ; la voilà la meute, la nouvelle caste dominante néo-bourgeoise qui a muté lentement du babacoolisme vaseux des années 68 à la tenue toute tirée à quarante quatre épingles de l’éditorialiste joffrino-juliesque, faussement décontracté, et du «Peace and Love» de papa encore bien trop christique au guestapisme d’apothicaire mal baisé anti-catho, antiraciste, cosmopolite des plateaux télé…

Nous voici donc comme dernières pierres vivantes de l’édifice, attendant qu’il s’effondre et subissant ses derniers assauts ; nous voici donc comme les accélérateurs de sa fin, prévenant sans cesse que le dernier os à ronger est plein d’un poison mortel.